Le géant de la technologie NVIDIA a annoncé récemment sa très attendue série de GPU GeForce RTX 30, basée sur la dernière architecture Ampere de la société, qui offre des améliorations constantes et remarquables par rapport à la gamme RTX 20 de 2018 dans pratiquement tous les aspects, y compris la rentabilité. Et au cœur de ce saut générationnel historique dans les prouesses GPU, il n’y a rien d’autre que la fonderie Samsung, toujours très occupée.
Tout comme nous l’avons déjà soupçonné, Samsung fabrique l’intégralité de la série GeForce RTX 30, mais n’utilise pas son dernier nœud de processus 5nm qui aurait toujours des rendements problématiques. Au lieu de cela, Samsung a remporté ce contrat extrêmement lucratif en revenant à sa technologie plus fiable de 8nm, qu’il a adapté dans un processus personnalisé que les deux sociétés appellent simplement 8N NVIDIA.
Le résultat est une fiche technique assez monstrueuse accompagnant les cartes RTX de deuxième génération. Les points forts des puces comprennent 28 milliards de transistors, jusqu’à 30 téraflops de puissance de calcul brute et un maximum de 58 téraflops de bande passante pour la technologie Ray-Tracing.
En d’autres termes, ces cartes sont jusqu’à deux fois plus puissantes et presque deux fois plus écoénergétiques, selon le cas d’utilisation. Le facteur clé de ces gains de performances est la densité de transistors susmentionnée, le processus personnalisé 8N NVIDIA fournissant des puces environ 10% plus rapides par rapport au silicium précédent fabriqué avec la même base technologique.
Naturellement, cela a été principalement rendu possible grâce à des efforts de collaboration massifs dans l’ingénierie architecturale et les domaines connexes, de sorte que l’amélioration à deux chiffres étonnants du processus vieux de trois ans est autant la réussite de Samsung que celle de NVIDIA.
Pourtant, il s’agit d’une victoire assez massive pour Samsung Foundry et dont elle avait désespérément besoin compte tenu de ses luttes continues avec des rendements de 5nm et de certains contrats d’approvisionnement perdus qui ne sont jamais trop loin derrière de telles difficultés, telle est la réalité d’un pionnier du silicium de premier plan.
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Image de couverture : NVIDIA