Vendredi, nous vous avons parlé du nombre d’employés de Samsung Electronics en 2017 et des évolutions par rapport à l’année précédente. Nous avons maintenant des informations supplémentaires sur la branche recherche et développement (R&D) du géant sud-coréen.
Selon son Rapport de Durabilité publié récemment, Samsung Electronics a ajouté environ 3000 chercheurs à ses équipes de recherche et développement en 2017. Cela s’est fait dans le cadre des efforts de la firme pour attirer des ingénieurs compétents dans des segments porteurs comme l’intelligence artificielle et la voiture autonome.
Le nombre de chercheurs en R&D est donc de 65 494 personnes en 2017, ce qui correspond à 20.3% de l’effectif global de l’entreprise, qui s’établit à 320 671 employés l’année dernière. The Investor rappelle que ce chiffre avait atteint 70 398 chercheurs en 2014, avant de redescendre à 62 546 en 2016 suite une restructuration au sein de la société.
Selon une source proche de Samsung, l’investissement de 13 milliards d’euros en R&D pour 2017 a notamment servi pour financer des projets pour développer des technologies liées aux puces mobiles, à l’Internet des Objets (IoT) et bien évidemment à l’Intelligence Artificielle. De leurs côtés, Amazon et Alphabet (Google), ont investi respectivement 19 milliards d’euros et 14 milliards d’euros en R&D.
Rappelons aussi que Samsung a récemment annoncé le renforcement de ses capacités de recherche en IA avec le recrutement 1000 experts d’ici 2020. Cela va de paire avec l’installation de nouveaux centres de recherche à travers le monde, dont un nouveau site à Paris. Une ouverture qui rentrera dans la cadre du plan France Intelligence Artificielle initié par le gouvernement actuel.
« Sécuriser les chercheurs chevronnés est devenu une mission cruciale pour Samsung », a déclaré Kim Hyun-suk, PDG de la division Électroménagers de Samsung, qui dirige également l’unité R&D de Samsung Research.
« L’embauche d’experts expérimentés est quelque chose que seules les entreprises mondiales, comme Samsung, peuvent faire car cela coûte beaucoup d’argent », a déclaré un responsable d’une société locale de télécommunications.