C’est une première en France, la totalité d’un réseau de métro est couvert en très haut débit mobile. C’est à Toulouse que la 4G vient d’être installée dans les tunnels des deux lignes de métro du réseau Tisséo. Voyons alors comment cela s’est organisé et se présente, mais aussi les questions qui peuvent se poser.
Si vous prenez le métro à Toulouse, ou ailleurs, vous devez faire une croix sur vos usages connectés. Cela ne semble pas être un problème en soi, mais nous consommons de plus en plus de médias à la volée. Nous écoutons de la musique sur Spotify ou Deezer, regardons des vidéos sur YouTube ou Netflix, ou tout simplement naviguons sur les réseaux sociaux.
C’était un engagement du maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, et c’est maintenant effectif. Les toulousains qui prennent quotidiennement ou occasionnellement le métro peuvent maintenant profiter d’un réseau de téléphonie mobile en 2G, 3G et 4G. Cela concerne donc les 30km de tunnels et les 38 stations, soit la totalité du réseau.
Avant que vous vous posiez la question, sachez que le réseau mobile déployé est mutualisé car il doit être accessible à tous les utilisateurs sans distinction. Le coût du projet s’élève à 10 millions d’euros, un montant financé par les quatre opérateurs, Orange, Bouygues Telecom, Free Mobile et SFR, avec le soutien de Toulouse Métropole.
C’est une belle avancée, mais toutefois, nous sommes en droit de nous poser quelques questions. Comme nous n’avons pas assez de recul, nous ne savons pas exactement quels sont les effets des ondes sur la santé en milieu ouvert. Ici, nous sommes dans un milieu fermé où les ondes sont techniquement plus concentrées, avec quels effets?
A ce jour, nous ne disposons pas d’assez d’élément pour pouvoir affirmer ou infirmer quoique ce soit. Sur un plan purement technologique, c’est un beau progrès dans le développement des “smart city”.